Olivier REMY succède à Bruno HERNANDEZ à la direction du projet, pour le groupe ENGIE. Déjà impliqué au sein de l’équipe projet depuis 2020, il a pris ses nouvelles fonctions le 1er mars dernier.
Découvrez-le dans l’entretien ci-dessous !
Pour commencer, parlez nous un peu de vous, quel est votre parcours ?
J’ai rejoint le groupe ENGIE, à l’époque Gaz de France, en 2002. J’ai donc un long parcours dans le secteur de l’énergie. Avec l’essor des énergies renouvelables, j’ai rapidement voulu m’impliquer dans le développement des projets de production d’électricité renouvelable.
J’ai d’abord intégré en 2014, l’équipe des projets éoliens en mer de Dieppe-Le Tréport et Yeu-Noirmoutier, en tant que Directeur Juridique puis Secrétaire Général. Ce fut une expérience particulièrement riche d’enseignements sur le développement de ces projets novateurs qui nécessitent une approche exemplaire des sujets environnementaux et d’intégration sur les territoires avec les activités existantes.
Vous faisiez déjà partie de l’équipe en charge d’HORIZEO avant d’occuper le poste de directeur de projet, comment abordez-vous ce poste ?
J’ai intégré l’équipe du projet HORIZEO en 2020. J’étais auparavant en charge des aspects juridiques du projet, et des relations avec les principaux partenaires, notamment RTE pour le raccordement au réseau.
J’ai pu ainsi participer au débat public organisé par la Commission nationale du débat public et à sa préparation. Cette phase de dialogue territorial nous a vraiment permis, selon moi, de comprendre les sujets d’intérêt pour les parties prenantes et le grand public et mesurer les attentes exprimées vis à vis du projet.
Dans le cadre de mes nouvelles fonctions, j’aurai à cœur de poursuivre le développement du projet selon les mêmes orientations que celles impulsées jusqu’à présent. Nous avons pris un certain nombre d’engagements à l’issue du débat public et je réaffirme ici notre pleine mobilisation pour y répondre. Je peux compter sur une équipe impliquée, qui met toutes ses compétences au service d’un projet responsable, contribuant de manière significative à la transition énergétique en Gironde et en Nouvelle Aquitaine.
En ce mois de mars, pouvez-vous nous dire où nous en sommes du projet ?
Un des temps forts de l’année 2023 sera la dépôt des demandes d’autorisations administratives. Le développement du projet s’inscrit dans le cadre de la concertation continue et les études, notamment environnementales se poursuivent. Des résultats ont d’ores et déjà été partagés au sein des rencontres de concertation et nous continuerons à le faire dès lors que de nouveaux éléments seront disponibles. Cette attente sur le partage de données et d’information était fortement ressortie du débat public et nous y répondrons dans le cadre de cette concertation continue.
Pour faire suite aux attentes exprimées en termes de reboisements au cours du débat public, nous nous sommes engagés à lancer un appel à manifestations d’intérêt. Nous pensons qu’il y a des zones propices à des reboisements qui ne sont aujourd’hui pas connues. Cet appel à manifestation d’intérêt a notamment pour vocation d’identifier des parcelles qui pourraient être reboisées au plus proche du site du projet. Il est actuellement en cours de rédaction et il a fait l’objet de rencontres de concertation. Il devrait être lancé dans les prochaines semaines.
Un petit point sur la concertation : qu’attendez-vous de la concertation continue du projet HORIZEO ?
A travers cette concertation continue qui s’est ouverte il y a quelques mois et qui continuera jusqu’à l’enquête publique sur le dossier de demande d’autorisations, nous souhaitons poursuivre le dialogue déjà engagé et échanger de manière approfondie sur les sujets qui ont pu émerger depuis maintenant un peu plus d’un an.
La phase actuelle doit nous permettre d’affiner certaines modalités du projet qui sont encore en cours de définition : aménagement à l’intérieur de la parcelle, mesures environnementales et notamment reboisements, mesures d’accompagnement, retombées pour le territoire.
De prochaines rencontres sont prévues, notamment une réunion avec le comité de suivi le 28 mars et un premier atelier citoyen dédié au paysage, le 4 avril prochain.