Horizeo est un projet de production d’énergie renouvelable sur la commune de Saucats, en Gironde, un des départements les plus ensoleillés du pays qui offre des conditions optimales à l’activité photovoltaïque. L’implantation du projet peut être résumé par les chiffres suivants :
Après plusieurs années d’études sur les 2000 ha du site identifié pour le projet HORIZEO, les porteurs de projet ont déposé leurs dossiers de demandes d’autorisations administratives en janvier et février 2024.
L’implantation du projet a été travaillée pour allier production d’électricité renouvelable, exemplarité environnementale, prise en compte des risques incendie et hydraulique et insertion paysagère. Le site conjugue ainsi un espace de production d’électricité renouvelable avec des espaces dédiés à la biodiversité et des espaces conservés en sylviculture reliés entre eux par des corridors écologiques. Chacun des espaces présentés ci-dessous est le fruit d’une réflexion partagée avec comme ligne directrice la préservation de l’environnement.
La préservation et le développement de la biodiversité :
La taille du projet a été réduite de 30% par rapport à celle envisagée initialement pour tenir compte des enjeux environnementaux. Désormais, le parc occupe environ 680 ha pour une puissance de
820 MWc, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 500 000 personnes.
La strate herbacée présente sur le parc solaire (sous les rangées de panneaux et au niveau des inter-rangées) sera gérée selon des modalités de gestion adaptées à la biodiversité.
Par ailleurs, sur le site étudié, près de 700 ha resteront alloués à la sylviculture, et plus de 500 ha seront dédiés à la biodiversité (plus de 400 ha non aménagés et non cultivés, et un peu plus de 100 ha de parcelles sylvicoles gérées en îlots de vieillissement pendant toute la durée de vie du parc). Ces secteurs sont aujourd’hui en très grande majorité dans un état dit « dégradé » du point de vue des habitats des espèces présentes sur le site. L’objectif est d’apporter un gain de biodiversité en les transformant en milieux naturels à même d’accueillir de manière optimale des espèces (notamment des espèces protégées) présentes sur le territoire. Ces parcelles sont réparties à l’intérieur et à l’extérieur de l’enceinte du parc et reliées entre elles et avec l’extérieur de l’aire d’étude par des corridors écologiques permettant aux espèces d’y réaliser l’ensemble de leur cycle de vie.
A ces espaces viendront s’ajouter d’autres surfaces de compensation environnementale qui seront, elles, hors site.
La prise en compte du risque d’incendie :
La prise en compte du risque incendie a été l’une des lignes directrices primordiales pour l’implantation du projet. En effet, l’organisation de l’espace joue un rôle important dans la prévention du risque incendie. Pour ce faire, ENGIE et NEOEN se sont appuyés sur leurs retours d’expériences. Les porteurs de projets se sont également entourés de l’expertise de bureaux d’études spécialisés et ont dialogué avec le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) et la Défense des Forêts Contre les Incendies (DFCI) pour prendre en compte leurs préconisations. Ainsi, conformément à la réglementation en vigueur, les premiers panneaux seront situés a minima à plus de 30 mètres de la forêt et un débroussaillement sera effectué sur une profondeur de 50 m à partir de la clôture. Le parc est également implantés en îlots séparés par des pistes et des bandes à la terre permettant de circuler au plus près des panneaux et faisant office de coupe-feux.
Zoom sur l’insertion paysagère :
Les porteurs de projet ont travaillé sur les bordures du projet afin que le parc photovoltaïque et le pôle de production maraîchère et agricole s’insèrent de manière optimale dans le paysage, en proposant notamment une haie arborée autour du parc.